Deux semaines de rêve en Birmanie, mes impressions

Voyage en Birmanie du 5 Novembre au 18 Novembre 2017
Pourquoi le titre "2 semaines de rêve en Birmanie" sur la préface du blog  ?


Parce que la Birmanie fut pour moi : 

  • Une formidable aventure humaine familiale avec des personnes que j’aime 
  • La découverte d’un nouveau pays d’Asie envoûtant.


Oui, j’ai vécu 15 jours de rêve en Birmanie et des moments exceptionnels, mais ne croyez pas que je suis allée dans ce pays sans connaître son histoire et sa situation actuelle et je suis :

  • Consciente du conflit actuel avec la minorité Rohingya que je déplore fortement et que je ne cautionne pas, 
  • Consciente qu’il y a un envers du décor avec une situation déplorable au point de vue sanitaire et social, un système éducatif qui laisse à désirer, une production importante d’opium qui alimente les trafics internationaux de drogue, le pillage illégal des ressources, etc…

Mais je pense que boycotter le pays en n’y allant plus n’est pas le meilleur service qu’on puisse rendre au peuple birman.
La Birmanie a besoin des revenus des touristes pour se sortir de la précarité et de son isolement. 
Pour cela il faut voyager responsable, en individuel, et essayer au maximum que les devises que nous apportons profitent à la population et non au gouvernement. C’est déjà un premier pas que les touristes peuvent faire pour les aider.

Du côté humain : dans les villages ils sont venus nous chercher sur la route, ils nous ont accueillis chez eux, nous ont offert à manger, à boire,…. ils étaient heureux de nous rencontrer, de partager leur culture, leurs traditions, de savoir qui nous sommes, ce que nous faisons… (Même avec la barrière de la langue on arrive à leur apporter un petit quelque chose). Dans les temples, leur plaisir c’était les photos avec nous. Dans les guesthouses, le personnel était toujours aux petits soins pour nous. Les artisans, paysans, ouvriers de la route,… tous nous ont réservé un formidable accueil et ont pris de leur temps pour quelques instants de partage.

Des dizaines d’années de dictature ont fermé la Birmanie au monde. Dans certains villages ils n’ont jamais vu d’étrangers, les jeunes qui ne sont pas sortis de leur pays ne voient des touristes que depuis à peine plus de 5 ans. Je pense que nous leur donnons de l’espoir et qu’ils ont besoin de cela. Les bons moments passés avec nous ont été de joyeuses parenthèses dans leur quotidien pas toujours facile. Pourquoi les priver de cela !

C’est un merveilleux pays qui possède un véritable trésor historique. Désormais, les rénovations de Bagan suite au tremblement de terre de 2016 suivent les règles et recommandations de l’Unesco et c’est une chance pour ce magnifique patrimoine.
En 2015, l’Unesco a ajouté le lac Inle à une liste de 651 réserves de biosphère au monde (120 pays concernés), ce qui devrait permettre à la Birmanie de conserver ce petit joyau sans trop de dégradations.

Ce pays a du potentiel dans ses richesses, surtout minérales. 
La jeunesse est déterminée, intelligente, ingénieuse et veut s’en sortir.

Je garde l'espoir que le parfum de liberté qui commence à flotter sur ce pays va s’intensifier, que les signes de démocratisation qui commencent à se montrer vont continuer, que la minorité Rohingya va retrouver la paix et la sécurité, que le peuple puisse profiter des richesses de son pays et ainsi améliorer son quotidien, que les enfants puissent tous aller à l’école…


De ce pays, j’en retiens en premier, l’accueil de la population, ici le qualificatif de "pays du sourire" est approprié. Les birmans sont chaleureux, d’une gentillesse incroyable et spontanée, honnêtes. Une vraie leçon vie quand on connait leur histoire.

Puis ensuite, vient le choc esthétique et éblouissant : les pagodes dorées, les stupas, les temples et monastères, les peintures, les bouddhas, les couleurs des marchés, les couchers et levers de soleil...




La Birmanie est un véritable enchantement entre autres pour : 
  • Son accueil extraordinaire
  • Ses sublimes temples, pagodes, monastères, bouddhas... 
  • Ses marchés colorés
  • Une jolie nature diversifiée même si ce n’est pas ce que j’ai vu de plus beau
  • Ses traditions même si elles sont d’un autre temps 
  • Le seul pays au monde où femmes, enfants, hommes sont « maquillés » au thanaka
  • Son atmosphère spirituelle puissante dans les temples et pagodes, la ferveur de leurs prières


Quelques-uns de mes coups de cœur :

  • Le premier est pour la montgolfière au-dessus des temples de Bagan : une expérience inoubliable, magique, sublimissime.



  • Les milliers de temples de la plaine de Bagan, quelques-uns de mes préférés : la pagode de Shwezigon, pagodes et stupas KHAY MIN GHA, le monastère de NAT TAUNG. On ne se lasse pas de se promener à travers ces vestiges d’un royaume disparu.










  • Kalaw et ses environs : la balade en e-bike et la récolte du riz, le trek avec de belles rencontres (notre guide, les enfants à la sortie de l’école, les cueilleurs de thé, la famille chez qui nous avons dormi…)








  • Le lac Inle, un petit bijou : les stupas d’Indein, les villages sur pilotis, les jardins flottants 












  • Le lac Sankar et la pagode de Tharkhaung







  • Les marchés colorés avec les minorités ethniques












  • La padoge Shwedagon au coucher de soleil à Yangon




  • De belles rencontres 




















  • Les cooking-class chez Phyo-Phyo et Mr. Minh




Ce premier voyage m’a donné envie d’y revenir pour :
  • découvrir d’autres endroits
  • le comprendre davantage
  • revoir les beaux sourires rieurs des birmans, partager des moments avec eux
  • entendre à nouveau les « Mingalaba » et les clochettes des stupas qui tintent encore dans ma tête, 
  • jouer et rire avec les gamins joyeux et pleins de vie
  • revenir voir les temples de Bagan
  • acheter mes fruits dans les marchés
  • manger dans les petites gargotes
  • me laisser porter par la douceur de ce pays….


C’est le pays du sourire, de la douceur, j’y ai respiré la sérénité, la joie de vivre. J’ai fait de belles rencontres de personnes très attachantes que je n’oublierai jamais. Je ne ressors pas indemne de ce pays magique qui m’a "envoutée". 



Les images parlent plus que les mots !