Lac Sankar : Fabrication d’alcool de riz - Pagode de Tharkhaung - J11 (partie 2)

Mercredi 15 novembre 2017 :

La pluie s’est arrêtée. En repartant nous naviguons à nouveau à travers les plantes. Notre piroguier est très souriant et "no stress"! Il comprend parfaitement ce que nous lui demandons et suivra à la lettre notre itinéraire.








Fabrication de l’alcool de riz 

Nous arrivons dans le village de Tai Arkong réputé pour sa production d’alcool de riz. Nous visitons une distillerie qui se trouve dans un joli cadre fleuri.


Le patron birman parle un français correct et sa famille est sympathique.
Une birmane nous explique le procédé de la fabrication d’alcool de riz, dont la méthode n’a pas changé depuis le moyen âge. 



Le riz est mis à fermenter dans des jarres pendant quinze jours. Le mélange riz/eau est chauffé au feu de bois dans des pots en terre cuite. La vapeur s’écoule dans un tuyau en bambou et se condense dans un récipient conique. 
Il y a trois phases de distillation qui permettent d’obtenir de l’alcool à 20/40/60 degrés. 








Le patron nous propose une dégustation, puis nous ferons quelques achats dans la boutique de cette adorable famille. Nous jouons un petit moment avec leurs enfants. Nos petits avions à construire font des heureux.


Le patron nous conseille de partir à pied car non loin il y a un mariage. Le soleil est enfin sorti.



Le mariage a lieu dans deux grandes salles dont une avec beaucoup de birmans assis autour de tables basses qui mangent. Dans une plus petite salle mitoyenne se tient le couple de mariés avec seulement quelques convives. Les autres invités viennent tour à tour porter des cadeaux aux mariés.



A l’entrée, il y a un amoncellement de tongs…


…et, devant sur une table, un "open bar" de cigarettes et de bétel. Nicolas ne peut pas échapper cette fois-ci à l’essai de la chique de bétel, accompagné par Laurent et Jean-Michel. Paraît-il que celles-ci sont meilleures que celles de Myinkaba !


La pagode de Tharkhaung 

Juste à côté de la salle se situent la pagode de Tharkhaung et son bel ensemble de plus de deux cents stupas du 16/17ème siècles. De nombreux stupas ont des bouddhas à l’intérieur. 
Dispersés et apparemment sans plan préétabli, les stupas portent de délicates décorations en stuc dont certaines sont assez bien conservées, même si la plupart sont en ruine. Des dégradés de couleur ocre, rose, jaune, gris, font leur effet. 
Les clochettes des stupas tintent dans le vent et produisent une jolie musique. Encore un lieu imprégné de magie et cet endroit a un charme fou.

























Ceux qui se trouvent sur les bords des berges du lac sont partiellement immergés une partie de l’année. Deux beaux stupas dans le lac se reflètent dans l’eau, magnifique carte postale !




Sur les bords du lac, vers le ponton des pirogues, les cannas sont en fleurs.



A suivre…