Biennale de l'Art Contemporain - Gallerie dell'Accademia - Squero di San Trovaso...

Mercredi 25 septembre 2019

Ce matin nous avons droit à la météo qui nous était annoncée pour hier : ciel totalement couvert et pluies intermittentes. Nous décidons d'aller visiter la première partie de la Biennale de l’Art Contemporain.
Nous voulions y aller en bateau de l'embarcadère proche de notre logement mais avec tous les arrêts il met plus d’une heure. Nous y allons à pied, nous mettrons moins longtemps. Nous passons devant l’hôpital. Les ambulances de l’eau stationnent dans le canal en attendant les appels.


Nous passons dans un quartier peu touristique de Venise, mais sous la pluie, c’est tout de suite moins bien !





58ème Biennale d'Art Contemporain - Venise 2019 (Giardini della Biennale)

Si nous sommes venus à Venise, c'est aussi pour découvrir sa biennale de l'Art Contemporain dont nous avons souvent entendu parler. Cette pluie, c'est l'occasion d'une première visite de quelques heures. 
Nous apprécions l’art contemporain notamment la peinture et nous attendions cette découverte. Soyons clairs : nous avons été déçus, très déçus ! Même si nous avons trouvé quelques œuvres que nous avons appréciées, d’une façon générale nous sommes très loin d’arriver à apprécier ce type d’art conceptuel.








En dehors des peintures il y a de nombreuses œuvres sous forme d’installations diverses et variées. On trouve de tout et surtout n’importe quoi ! Les pavillons nationaux sont censés refléter les courants architecturaux des différents pays, et là, décidément je ne comprends rien à cet art.
La photo ci-dessous est celle du pavillon français. Nous arrivons dans un sous-sol où il y a un monticule de terre et un escalier en bois qui monte à l'étage où nous découvrons l'oeuvre. 


L’installation à laquelle nous serons les plus réceptifs est cet étonnant corridor au toit constitué de tubes néon et aux murs de miroirs. L’effet est désorientant et il y règne une chaleur d’enfer. Selon l’artiste japonais Ryoji Ikeda, l’expérience est sensée court-circuiter notre capacité à analyser ce que l’on voit et conduire à une perte des sensations. Une façon d’ouvrir une porte afin d’expérimenter le sublime, un paysage de lumière que l’on ne peut pas appréhender.


En sortant,  le long de jolis petits canaux il y a de belles maisons colorées. Dommage ce manque de lumière !


Ciel bouché et pluie sont toujours d’actualité, alors que faire ? Profiter de ce mauvais temps pour aller visiter un musée, mais pas n’importe quel musée, un des deux musées les plus renommés de Venise. Contrairement à la Biennale, ici nous savons que nous ne serons pas déçus et que nous pourrons admirer le panorama le plus complet et le plus prestigieux qui soit de la peinture vénitienne : la Gallerie dell'Accademia. Le contraste avec la Biennale est saisissant !

Dans ce musée, il y a la plus importante et une des plus belles collections au monde de peintures vénitiennes du 14ème au 18ème siècle. Des chefs-d'œuvre des plus grands maîtres tels que Bellini, Giorgione, Carpaccio, Tintoretto, Véronèse et Tiepolo y sont conservés.C’est une merveille, à ne surtout pas manquer pour qui aime cet art. Un incontournable à Venise. 

Nous sommes déçus car une partie est fermée et de nos souvenirs c’est celle où il y a quelques-unes des plus belles œuvres.







                                         




Nous visitons l’église Santa Maria del Rosario (ou Sainte Marie du Rosaire). Elle est connue pour son plafond rococo peint par Tiepolo qui retrace la vie de Saint Dominique.




Puis nous arrivons au squero di San Trovaso. C’est l'un des plus anciens squeri vénitiens. Le squero est le classique chantier de construction navale, où sont construits et réparés les bateaux de petite taille tels que les gondoles. Cet endroit est resté authentique et nous pouvons encore voir les ouvriers travailler sur les gondoles.



Nous rentrons par le chemin des écoliers avec arrêt Apérol.


Nous nous dirigeons vers notre hôtel, le temps s'est un peu amélioré. Espérons que ce rayon de soleil soit de bonne augure pour demain car, question météo, la journée a été bien décevante.








LE CARNAVAL DE VENISE

A Venise que trouvons-t-on à tous les coins les coins de rue ? des magasins de masques vénitiens pour le déguisement pendant le carnaval.

Les origines du Carnaval de Venise remontent au Moyen Âge. Les vénitiens profitaient des jours précédents le jeûne et l’abstinence du Carême pour s’amuser, manger, boire et faire des excès en tout genre. C'était surtout la fête du monde à l'envers, de la pagaille et de la ripaille. Le masque effaçait les barrières sociales : plus d'étiquette, plus de convenances à respecter. Les vénitiens vaquaient à leurs occupations masqués et pouvaient ainsi aisément critiquer et se moquer de n’importe qui.