Lundi 17 février 2020
Aujourd’hui, nous avons une grosse journée de minibus (environ 450 km piste et route). Nous nous levons de très bonne heure (5h45) et nous partons pour Mekele à 7h10. Nous prenons à priori un raccourci sur une piste en mauvais état sur quelques dizaines de kilomètres avant de retrouver l'asphalte. La piste est en mauvais état et nous sommes bien secoués dans le minibus.
Nous faisons un petit arrêt près d’un champ où une femme récolte des oignons et un jeune garçon laboure la terre avec une charrue tirée par des bœufs, une autre époque révolue pour nous !
Au bout de 5mn, des gamins qui sortent d’on ne sait où arrivent en courant.
Nous traversons des hauts plateaux, des zones montagneuses et des plaines grillées par le soleil. Nous passons dans des villages très authentiques avant d’arriver au sommet de la montagne à une altitude de 3 130 m. Nous nous arrêtons pour voir la vue qui doit être exceptionnelle si elle n’était pas comme ce matin en plein contrejour.
Notre guide Mika achète à des vendeuses se trouvant au bord de la route, de l'orge grillé et des pois chiches chauds pour nous faire goûter.
De nouveau dans le minibus, Thierry qui commence à trouver le temps long, nous propose de faire un jeu. Il nous donne un top départ qu’il programme sur sa superbe montre connectée GPS et à son top arrivée (quand il le décide), nous devons lui dire le nombre de kilomètres que nous pensons avoir parcourus. Le perdant doit payer sa tournée de bière. Jean-Michel gagne et c'est Etienne qui perd. Nous n’allons pas l’oublier !
Que d’ânes, que d’ânes, les ânes sont partout ! Je les adore mais en Ethiopie ils ne sont pas là pour faire beau. Ils ne restent quasiment plus d’ânes sauvages, ceux que nous voyons ont été domestiqués pour le travail et le transport. Ils tiennent encore dans les zones rurales une place non négligeable dans l’économie grâce à leur force de travail. Il semble bien nourris et en bonne santé.
Que d’ânes, que d’ânes, les ânes sont partout ! Je les adore mais en Ethiopie ils ne sont pas là pour faire beau. Ils ne restent quasiment plus d’ânes sauvages, ceux que nous voyons ont été domestiqués pour le travail et le transport. Ils tiennent encore dans les zones rurales une place non négligeable dans l’économie grâce à leur force de travail. Il semble bien nourris et en bonne santé.
Vous pouvez deviner sur la photo ci-dessous prise par Etienne que Thierry n’aime pas les longs transports en minibus (ni en 4x4). Stéphane n’est pas sur la photo car il est à l’avant à côte de l’ouverture de la porte arrière et il a une mission très importante. Dénommé pour ce trajet à cause de son look "Monsieur le Ministre" il a en charge de renseigner les militaires ou policiers qui nous arrêtent pour des contrôles et croyez-moi ça marche, pas une seule fois nous n’avons eu besoin de sortir notre passeport.
L'autre versant est très vert avec des forêts et diverses cultures (oignons, choux, maïs, bananiers, cacahuètes, canne à sucre...). Nous devons doubler beaucoup de gros camions sur cette route qui est très sinueuse et pas toujours en bon état sur certains tronçons. Notre chauffeur Sovalo, en plus d’être sympathique, est très prudent.
Les forêts d'eucalyptus estompent l'impression de pauvreté. Ici un Ethiopien prépare les arbres avant le chargement dans les camions.
Scènes de vie, maisons, paysages, le long de la route.
La majorité des photos sont prises entre Lalibela et Weldiya (certaines pas top, prises du minibus). Là aussi, c’est le choc culturel : des modes de vies archaïques, des huttes rondes en toit de chaume et torchis, des enfants et des femmes avec des charges sur leur dos...
Après la ville de Sanka, nous retombons dans une zone montagneuse très aride et nous arrivons à la grande ville de Weldiya où nous déjeunons (poulet au curry et une bonne bière).
Puis pour la grande joie de Thierry, nous voici à nouveau dans le minibus pour 260 km. Stéphane est "au taquet", heureusement car nous allons avoir plus d’une dizaine de contrôles.
En partant, nous traversons une partie de la ville très embouteillée. Il y a beaucoup de circulation : des tuktuk, camions, minibus dans tous les sens, mais très peu de voitures et de 4x4.
En partant, nous traversons une partie de la ville très embouteillée. Il y a beaucoup de circulation : des tuktuk, camions, minibus dans tous les sens, mais très peu de voitures et de 4x4.
Nous voyons beaucoup de décharges à ciel ouvert tout le long de cette route et hélas lors de notre séjour nous pourrons constater qu’il reste énormément à faire dans la gestion des déchets dans ce pays (routes, villages…).
Nous arrivons à Mekele, capitale de la région du Tigré. Elle est située dans le nord de l’Ethiopie et culmine à 2 100 m. Nous logeons à l'hôtel Desta (très bien). Les bagages doivent passer dans un portique de sécurité et nous aussi !
Aujourd’hui c’est un jour très spécial, c’est les 50 ans de notre ami Etienne. Il fallait fêter ce jour important. Nous lui avons fait la surprise d’un gâteau et quelques petits cadeaux. Notre dîner sera accompagné d'un bon vin blanc Ethiopien offert par Etienne.
Une soirée pleine de gaieté entre amis et tous heureux d’être avec Etienne le jour de ses 50 ans.
