Amman : Street art 3 (après-midi)

Jordanie : 9 décembre 2021 (suite)

STREET ART 

Après avoir fait notre test PCR, comme nous sommes en voiture, nous retentons notre chance au parking où nous nous sommes vu refuser l’accès ce matin. Ouf le gardien a changé. Il est très gentil et nous dit que nous pouvons faire autant de photos que nous voulons.

Nous avons bien fait d’insister car il y a de jolies peintures.

Une petite dernière tout en haut de la ville. Il est 16 h 30, le coucher de soleil arrive sur la ville.

Une journée riche en street art, de superbes découvertes, des œuvres sublimes, d'autres moins. Nous avons adoré. Quel régal !

Nous avons monté et descendu des centaines d’escaliers (350 m dénivelé positif). Après un peu de repos à l’hôtel, nous allons dîner pour la deuxième fois au Zajal Restaurant, un restaurant très correct à Amman (nourriture et prix). 

Petite anecdote : Comme il n’y a plus le plat que j’ai choisi, le serveur me propose un poulet royal. Pourquoi pas ! Quelle ne fût pas ma surprise à l'arrivée de l'assiette ! Un gros poulet entier farci qu’il coupe en 4 pour moi seule. Je n’ai pas mangé le quart. 

Il fallait que je me réserve pour le dessert que nous allons acheter chaque soir à Habibah Sweets, une des meilleures pâtisseries traditionnelles d’Amman. Un délice.

Les gentils chats du jour.

Amman : Street art 3 (matin)

Jordanie : 9 décembre 2021

Nous partons ce matin à pied, sous la pluie, pour une journée entière à la découverte du street art. Nous allions toujours à ces balades la découverte de quartiers très peu connus des touristes. 

Quelques mots sur le street art à Amman :

Après le printemps arabe (2010), les autorités commencent lentement à accepter le street art et réalisent l'importance d'apporter des couleurs et des messages culturels dans la ville. Avant cela, dessiner sur les murs était considéré comme un acte de vandalisme.

En 2013, le Théâtre Al Balad organise un festival d’art urbain : le Baladk Street & Urban Art Festival. Ce festival se répète chaque année avec un nouveau thème. Plusieurs artistes internationaux reconnus sont invités à venir réaliser des peintures murales. Encouragés par ces initiatives, des artistes locaux dont de nombreuses femmes, ont émergé à leurs côtés. Ensemble, ils font des rues d’Amman une véritable galerie à ciel ouvert. Cependant la censure reste présente et il ne faut pas dépasser les lignes rouges des autorités. Interdiction de dépeindre la religion, la sexualité et la politique. Mais c’était sans compter sur la créativité des artistes qui misent sur les doubles sens !

Jean-Michel a passé des heures à la préparation des itinéraires. Le street n’est pas encore très connu à Amman et quasiment aucunes œuvres ne sont répertoriées. Elles sont éparpillées dans toute la ville sur ses 7 collines.

Nous sommes sur les hauteurs d’Amman. Nous découvrons une autre facette de cette ville, beaucoup plus calme qu’au centre. Nous avons même droit à quelques rayons de soleil.

Nous y trouvons un street art très varié et de magnifiques œuvres sur des grands murs.

Ce monsieur jordanien ramasse en chantant les bouteilles vides pour survivre. Nous passons un agréable moment à discuter et à rigoler avec lui. Il parle anglais au moins aussi bien que nous !

En fin de matinée, nous arrivons à la visite de street art dans un parking extérieur que Jean-Michel a eu beaucoup de mal à localiser. Le gardien nous en refuse catégoriquement l’accès. Pas top, mais nous n’avons pas dit notre dernier mot !

Nous revenons à l'hôtel récupérer notre voiture pour aller faire notre test PCR chez Biolab en drive (obligatoire pour rentrer en France même avec nos vaccins). Il s’est remis à pleuvoir. Nous passons de suite et 3 heures après nous recevons par mail/WhatsApp les résultats (négatifs).

A suivre…