Vendredi 12 avril 2024 - Ouest Américain jour 15
White Rim Road (suite)
Il fait déjà 6 degrés à 6 h, la journée s'annonce chaude. Après le lever de soleil sur le bord du canyon, nous reprenons la piste cahoteuse 😀
Nous avançons doucement dans ces paysages si fabuleux. Nous faisons beaucoup d’arrêts photos et petites balades.
Black Crack
A quelques centaines de mètres de la piste, il est préférable de ne pas tomber dans cette fissure de plus de 600 mètres de long, 20 mètres de profondeur et 90 cm de large.
Très belles vues sur la Green River et ses méandres,
Et le spectaculaire panorama sur cette rivière qui encercle presque totalement la butte de grès Turks Head.
En début d’après-midi, quelle chance de voir l’apparition de beaux nuages blancs dans le ciel bleu azur.
Le printemps arrive et nous trouvons quelques cactus en fleurs.
Jean-Mi est content d’avoir trouvé le coffre d'un cowboy des années 1930, bien caché quelque part sur notre route.
Ouf, nous sommes arrivés au bout de cette piste sans encombre, mais non sans peur !
Nous rejoignons Moab où nous avons réservé un hôtel.
Petite conclusion de Jean-Mi :
Il y a 15 ans nous faisions notre première White Rim Road. Deux jours complets sur une piste éprouvante dans le parc national de Canyonlands et à proximité de deux fleuves mythiques : le Colorado et la Green river.
Cela faisait un moment que nous souhaitions retenter cette expérience, au cœur de paysages extraordinaires et loin de tout.
Nous étions conscients qu’une Jeep Grand Cherokee n’était pas le véhicule idéal pour négocier cette piste longue et réputée difficile. La preuve : nous n’avons vu que des voitures bien plus grosses que la nôtre au cours de ces deux journées.
Notre objectif était à minima d’arriver jusqu’à White Crack où nous devions camper puis de faire demi-tour lorsque nous rencontrerions une difficulté trop risquée. Et, si nous pouvions aller au-delà de White Crack ce serait du bonus.
Même si la White Rim Road est plutôt la chasse gardée des Jeep Wrangler ou Rubicon (il est possible d’en louer partout à Moab) et autres monstres, la "petite sœur" de chez Jeep a fait le job. Cela a été juste, parfois même très juste, mais elle a assuré. Pour être honnêtes, à quelques reprises nous avons "serré les fesses" : un peu dans la montée de Murphy Hogback et beaucoup dans celle de Hardscrabble Hill.
En conclusion : deux journées intenses, fatigantes et fabuleuses. Une chose est sûr : pas question de la refaire avec une Jeep Grand Cherokee ou similaire !