Les voyages de Michèle et Jean-Michel: 2019

Street art à Venise

Passionnés de street art, nous savions bien que ce n’est pas à Venise que nous allions en trouver, bien au contraire. Mais en cherchant bien nous avons tout de même découvert quelques œuvres.

Ce pochoir qui évoque la question de la crise migratoire des réfugiés aurait été réalisé lors d’une visite à la biennale en mai 2019 par le célèbre Banksy.

Mais qui est Banksy ? Cette personnalité majeure de l’art urbain international est surtout connue pour ses pochoirs. Il est britannique, dissimule sa véritable identité et personne ne connaît son visage.

On pourrait penser que ce rat est une œuvre de Bansky car il a fait des pochoirs étrangement ressemblants. Toutefois, je n’ai trouvé aucune informations pouvant me le confirmer.

Bansky montre dans les messages avec ses rats certains travers de notre société. En utilisant les rats il veut pointer du doigt toutes les interdictions, toutes les règles qui, à ses yeux, nous empêchent de vivre librement. Ses rats sont donc là pour nous rappeler que les graffeurs bravent l'interdit pour tenter de faire réagir la société sur des points importants de la vie actuelle.

Nous sommes très contents de voir au détour d’une ruelle, sur une vieille porte rouillée, une œuvre d’un des plus connus et talentueux street-artistes français C215, un de nos préférés.

Les murs du centre social Laboratorio Occupado Morion (immeuble angle Salizada San Francesco et Calle dell Morio) sont couverts de peintures révolutionnaires.

Quelques autres graffitis, pochoirs, collages…rien d’exceptionnel mais tellement improbable de les trouver à Venise !

Jeudi 3 Octobre 2019

Ce matin nous nous réveillons aux sons d'un fort orage et d'une pluie battante. Nous consacrons cette dernière matinée à une seconde visite de découverte de la Biennale de l’Art Contemporain et c'est sous la pluie que nous nous y rendons.

58ème Biennale d'Art Contemporain - Venise 2019 (partie 2)

Il n’y a que très peu de tableaux présentés cette fois-ci. Cette partie de l’exposition est surtout consacrée à des … nous ne savons pas trop quoi. Décidément, comme à l’occasion de notre première visite, nous restons plutôt hermétiques à cet art.

Pourtant presque 600 000 visiteurs du monde entier se pressent encore cette année pour voir cette exposition !

Lors de notre visite, nous sommes toutefois enthousiasmés par deux vidéos hallucinantes, projetées sur un immense écran géant, dans une salle haute technologie. Je vous donne un petit aperçu qui n’a évidemment pas le même rendu que sur place.

"48 war movies" de Christian Marclay

Cette vidéo est le résultat de la superposition de 48 reportages de guerre. Le résultat en est un kaléidoscope dans lequel on ne voit que les bords extérieurs des films. La cacophonie assourdissante (les 48 bandes sons sont jouées simultanément) et le vacillement permanent du kaléidoscope vidéo sont totalement déroutants. Les films utilisés se répétant sans fin et n’ayant pas la même durée, l’œuvre présentée pourrait être éternelle sans jamais se répéter.

"Data-verse 1" de Ryoji Ikeda

Cette vidéo immerge les spectateurs dans un océan de données visuelles et sonores. Les données brutes, provenant d’institutions scientifiques comme le CERN et la NASA, ont été travaillées afin explorer des modes de représentations sur des échelles variant des particules élémentaires à l’univers tout entier. Une vidéo hallucinante et totalement hypnotique devant laquelle nous restons un bon moment.

Lorsque nous sortons il ne pleut plus et nous déjeunons même en terrasse pour la dernière fois de notre merveilleux séjour à Venise.

En rentrant à notre logement, pour la troisième fois nous passons voir un bâtiment très remarquable le Palazzo Tetta (12ème siècle), situé à la jonction du Rio di San Giovanni Laterano et du Rio de la Tetta. Notre ami Etienne nous a conseillé cet endroit très photogénique, que nous n’avons pas eu la chance de voir sous le soleil comme ses 2 photos jointes (les 2 dernières).