FLORENCE : Basilique et musée Santa Maria Novella - Cathédrale Santa Maria del Fiore

ITALIE/TOSCANE 2024 - Vendredi 20 septembre, jour 4 (Billet 1)

Ce matin, nous prenons le train en direction de Florence, impatients de découvrir les merveilles de cette ville après notre passage à Pise et Lucques. Véritable joyau architectural, Florence est le berceau de la Renaissance italienne.

F L O R E N C E

A notre arrivée, nous laissons nos bagages dans une consigne, juste à côté de la gare, et partons à notre première visite : la basilique Santa Maria Novella et son complexe monastique (devenu un musée).

Nous découvrons un intérieur d'une beauté et d'une richesse incroyables, où se déploient de somptueuses fresques aux couleurs éclatantes.

Nous explorons les cloîtres attenants en commençant par la Chapelle des Espagnols (salle capitulaire du cloître). Wouah, des fresques monumentales d’Andrea di Bonaiuto, réalisées vers 1365, couvrent les murs. Nous restons un bon moment à admirer les détails. Quelle maîtrise des couleurs, des compositions et la capacité extraordinaire de mêler l'histoire, la religion et l'art !

Le Chiostro Verde (Cloître vert) fait partie du couvent de la basilique, devenu musée. Il est entièrement peint par Paolo Uccello avec des scènes de l'Ancien Testament.

Les fresques restantes de la Chapelle de l’Annonciation.

La chapelle Maggiore (ou Tornabuoni) est recouverte de fresques du sol à la voûte, aussi splendides que les précédentes. Peintes par Domenico Ghirlandaio entre 1485 et 1490, elles racontent la vie de la Vierge Marie et celle de Saint Jean-Baptiste.

La chapelle de Filippo Strozzi comporte un cycle de fresques réalisées par Filippino Lippi, un des artistes les plus innovants de la Renaissance florentine, entre 1487 et 1502. Le thème du cycle est la représentation des Récits de la vie des saints Philippe et Jean l'Évangéliste.

L'intérieur de la basilique est de style gothique florentin, en forme de croix latine, avec trois nefs, (dont une de 100 m). Les piliers et arcs noir et blanc créent un bel effet trompe-l’œil.

Le célèbre “Cristo Verde” (le Christ vert) est une grande croix peinte sur bois datant du 14ème siècle avec un christ souffrant, maigre, les yeux clos, marqué par la douleur. Suspendu au-dessus de l’autel, il semble veiller silencieusement sur la basilique.

La façade de la basilique (1458-1470), en marbre vert et blanc, est l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture Renaissance.

Une merveilleuse introduction à notre visite à Florence !

La cathédrale Santa Maria del Fiore (Sainte Marie de la Fleur)

Nous arrivons sur la place del Duomo où trône la majestueuse cathédrale, véritable trésor de la Renaissance italienne. Sa construction a débuté en 1296 et a duré 72 ans.

Avec son dôme emblématique et sa façade de marbre blanc, vert et rose, elle compte parmi les plus belles églises du monde et la plus belle que nous ayons vue à ce jour.

Son dôme monumental, savant mélange de styles gothique et Renaissance, constitue une véritable prouesse architecturale. Édifié en seulement quinze ans sans appuis apparents, il impressionne par ses dimensions. Avec un diamètre de 55 mètres, il demeure le plus grand dôme en brique jamais construit.

Jean-Michel attaque les 463 marches qui mènent au sommet du dôme de la cathédrale. Avec la chaleur, la motivation me fait défaut 😀

Gravir l’intérieur du dôme est une expérience marquante. Au fil de la montée, une récompense exceptionnelle attend Jean-Mi : la découverte de la fresque monumentale du Jugement Dernier, œuvre colossale peinte par Giorgio Vasari et Federico Zuccari.

Vue de près, cette peinture impressionnante, qui s’étend sur près de 4 000 m², couvre l’intégralité de la coupole. Elle impressionne par ses scènes dramatiques, ses détails et l’extraordinaire richesse des couleurs.

Depuis le sommet de la cathédrale, la vue sur Florence est à couper le souffle. La ville s'étend à perte de vue, entre collines toscanes et toits ocre. Ce panorama unique dévoile tout le charme de la cité de la Renaissance.

A suivre...