Le décor somptueux du Suriplaza

Chili – Lundi 30 octobre 2023

Ce matin, nous partons pour le dernier temps fort de notre voyage. Nous avons 110 km de route et piste pour y arriver. La bonne surprise est que la piste est assez bonne mais dangereuse, à flanc de montagne, très sinueuse, sans sécurité et étroite. Vu les quelques voitures que nous voyons dans le ravin ce n'est pas rassurant.

Juste avant d'arriver sur le site, dans la région du Parinacota, nous avons un petit aperçu de ce pourquoi nous sommes là et wouah, nous restons sans voix.





Nous prenons une piste secondaire très sableuse qui grimpe au cœur du Suriplaza et nous nous garons à 4 920 m d’altitude.

Le Suriplaza est une immense place, comme un amphithéâtre naturel, entouré de volcans aux roches très colorées, créant ainsi la féérie du site.

Les couleurs rouge, orange, jaune, blanc, brun, noir, offrent un superbe contraste avec le bleu incroyable du ciel . Un décor grandiose somptueux.




Le vent souffle mais n'est pas déchaîné comme d'habitude, quand même suffisamment pour me décoiffer 😂


Jean- mi décide de monter sur la crête d'un volcan pour faire des photos à 5 060 m (quand même 259 m au-dessus du Mont-blanc). Même pas fatigué quand il revient !









Lorsque que nous redescendons, nous faisons un nouvel arrêt photo et que dire d’un pique-nique dans ce cadre idyllique !










Nous allons voir un deuxième site plus à l’est. Ici encore de jolies montagnes aux couleurs inhabituelles : du blanc, noir, marron et gris.




En repartant, nous traversons des paysages avec les montagnes inaccessibles de l'Altiplano. Nous en prenons encore plein les yeux. Elles sont trop loin de la route pour faire des photos.

Nous sommes contents car la seule angoisse que nous avions en partant était l'altitude, une partie de notre voyage étant planifiée au-dessus de 4 000 m. Nous n'avons eu aucun symptôme du mal des montagnes, mise à part pour moi un manque de souffle dans les balades au-dessus de 4 300 m.

Nous partons pour Arica en bord de mer. Nous allons descendre 5 000 m. Nous aurons du temps pour nous habituer au changement d'altitude. Des travaux sur la route nous obligent à nous arrêter 3 fois x 40 mn. Au troisième arrêt, Jean-Mi perd patience. Il trouve une autre route et nous faisons demi-tour.

J'ai réservé pour ce soir un hôtel en bord de mer, les pieds dans l'eau, à Arica (Hôtel Apacheta ). Du lit, nous voyons et entendons le bruit des vagues comme si nous étions au milieu de la mer. J'ai adoré.


En arrivant, nous avons commandé un repas, le meilleur de notre voyage. Le cheviche, une tuerie d'après Jean-Mi.