Chili – Vendredi 13 octobre 2023
La nuit fut courte. Ce matin, nous partons à 4h30 pour aller visiter à une centaine de kilomètres de pistes, la zone géothermale d’El Tatio la plus élevée (4 320 m) et la plus active du monde. Elle est située dans la cordillère des Andes, dans la région d’Antofagasta, au pied des volcans Tatio et Linzon (5 680m). C’est l’un des sites sur Terre qui ressemble le plus aux sols martiens, ce qui en fait un lieu intéressant pour la recherche de vie microbienne sur Mars.
Pour la voir dans toute sa splendeur, il est impératif d’y être tôt pour admirer les fumerolles qui se forment au contact de l’air froid.
Lorsque nous arrivons à 6 h, il fait froid, très froid : - 9 degrés ! Le site est ouvert, nous allons récupérer les billets de notre réservation.
El Tatio comprend plus de 80 geysers actifs. Le spectacle est grandiose et son apparence unique.
Les premières photos de 6h30 à 7h30 :
Puis nous attendons que le soleil se lève.
Deuxième série de photos à partir de 7h50 :
Cette troisième série sont celles prises en contre-jour.
Cet endroit est très touristique mais il y a peu de monde de bonne heure. Les agences avec leurs touristes commencent à arriver au lever de soleil voir même bien après.
Lorsque nous repartons à 8h45 il fait encore -2 degrés.
Nous reprenons la piste qui passe dans de beaux paysages. Nous voyons des lacs, beaucoup d'ânes sauvages, de vigognes, d'oiseaux, de canards et beaucoup de flamants roses (en contre-jour et loin donc pas de photos).
Nous nous arrêtons dans le village andin de Machuca où nous goûtons de très bonnes brochettes de lama.
Ce village a beaucoup de charme avec ses maisons aux toits de paille et son église typique.
En arrivant à San Pedro de Atacama, nous nous rendons à la douane pour notre problème de passage de frontière avec l’Argentine. Elle est grande ouverte mais il n’y a personne ! Une employée de la ville nous aperçoit et sympa, elle appelle le douanier sur son portable. Il ne répond pas, donc elle part à sa recherche. Au bout de plus de 30 mn, elle revient avec "notre homme". Il nous confirme bien que la frontière Paso Sico est fermée aux touristes (problème financier entre les chiliens et les argentins). Nous passerons donc par la frontière Paso de Jama (qui est aussi celle prévue pour notre retour). Nous lui faisons contrôler nos documents pour le passage, tout est bon.
Nous rentrons à l’hôtel pour que Jean-Mi termine son ajustement d’itinéraire.
Nous sommes contents car cela fait 2 jours que nous nous faisons des balades à plus de 4 000 m et nous n'avons pas de symptômes du mal des montagnes. C’était quand même une de nos préoccupations pour la suite où nous allons souvent être à plus de 4 000 m y compris en camping.
