Le Salar de Surire - Les Thermes de Polloquere

Chili - Vendredi 27 octobre 2023 (billet 2)

Puis je prends le relais pour conduire sur une jolie piste qui passe le long d'une rivière. Il y a 11 gués à passer, pas très difficiles, juste faire attention aux gros cailloux dans l'eau.
Nous apercevons une dizaine de nandous (cousins de l'autruche) qui détalent rapidement. Pas le temps de prendre des photos !

Sur cette route, nous faisons la découverte d’une plante typique de la cordillère des Andes en Amérique du Sud : l’ Azorella compacta (Liareta/Yareta en espagnol) qui pousse à plus de 3 000 m d’altitude. De la famille des Ombellifères, cette plante en forme de coussin est adaptée aux conditions extrêmes de sécheresse et de froid. Sa croissance est très lente, avec une très grande longévité, jusqu’à 3 000 ans (peu y arrive). Cette plante qui servait surtout de combustible, fait partie maintenant des espèces protégées.
Contrairement à ce que l'on peut penser en regardant les photos ce n'est pas une mousse, elle est très dure au toucher.







Nous voyons aussi quelques cactus en fleurs.


Nous atteignons un col à 4 670 m. Nous nous arrêtons juste pour la photo car il y a fort vent froid.


A Jean-Mi maintenant de conduire sur une piste qui nous fera entrer illégalement en Bolivie sur quelques kilomètres. Si le renseignement qu'il a trouvé est exact, cela nous fera gagner 25 km sur notre trajet pour nous rendre à notre prochaine destination. Personne à l'horizon.

Nous sommes bien en Bolivie 😏



Nous arrivons en début d'après-midi au Salar de Surire, dans le Parc National de Lauca, où nous allons dormir pour la septième et dernière fois dans la voiture.
Toujours ce vent de folie qui jusqu'au bout nous aura empêché de déplier notre tente. Nous sommes à 4 300 m.


Nous avons trouvé un superbe emplacement devant les Termas de Polloquere. Ces sources d’eau chaude (60°) se situent dans un environnement naturel fabuleux. Nous sommes au pied d'une jolie lagune à la couleur laiteuse et bleutée. Des panaches de vapeur d’eau s’en échappent.

Encore un emplacement de rêve, elle est pas belle la vie ?




Belle balade dans le salar, les cheveux au vent !














Nous nous attendons à la pire nuit froide de notre séjour dans la voiture, la dernière.

Une journée fatigante mais merveilleuse.