Ojos de Mar 2 - Salar d'Arizaro - Cône d'Arita - Route salar Arizaro/Antofalla - Ojos del Campo - Coucher de Soleil

Argentine – Lundi 16 octobre 2023

Ce matin, en théorie, le petit-déjeuner (déjà payé) devait être servi à partir de 6 h. A 7 h personne, nous décidons de ne plus attendre, mais voilà qu'à nouveau notre 4x4 ne redémarre pas. La technique de la dernière fois ne fonctionne pas. Pas le choix, Jean-Mi s'improvise mécanicien et au bout d'un bon moment trouve la panne : problème électrique au niveau de la batterie. Il réussit à redémarrer et sait comment le faire repartir. Restons zen car nous n’osons pas imaginer un rapatriement non inclus dans la super assurance que nous avons été obligée de prendre pour passer le 4x4 en Argentine ! Espérons que son "bricolage" tiendra jusqu'au bout de nos vacances.

A 8 h, l'hôtel est encore fermé et toujours personne dans le village ! Plus rien ne nous étonne.

Nous commençons notre randonnée plus tard que prévu dans le salar pour espérer trouver les petites lagunes repérées sur GoogleEarth par Jean-Mi. La marche est difficile. Nos chaussures s’enfoncent dans la terre et le soleil commence à taper fort. Lorsque nous arrivons sur la croute de sel, nous devons être prudents face au risque de la casser et de tomber dans une piscine en cours de formation. Waouh, elles sont bien là. Nous en prenons plein les yeux. 
Nous sommes seuls, pas de trace de pas et surtout aucune pollution.
















Nous revenons sur Tolar Grande pour faire quelques courses. Nous dégotons une minuscule épicerie où il n’y a pas grand-chose mais nous y trouvons du pain et de l’eau. Heureusement que Jean-Mi a insisté pour prendre dans nos bagages des repas lyophilisés 😏 Je crois que nous allons en avoir besoin !

Nous attaquons 200 km de pistes : beaucoup de tôle ondulée, de la caillasse, bref des pistes très fatigantes.


Nous traversons une partie du salar d'Arizaro. Il est le deuxième plus important en Argentine et n’est pas épargné par l’exploitation du lithium (Un groupe français a acquéri cette année plusieurs concessions et vient d'en commencer l’exploitation).

Puis nous apercevons le cône d’Arita (3 590 m). 
Presque parfait, ils se profile majestueusement 122 m au-dessus du salar.




Nous faisons quelques arrêts photos sur la piste car de superbes nuages embellissent le paysage. Nous passons un col à 4 300 m. (Toujours aucun symptôme de mal des montagnes.)







Nous trouvons sur cette piste certainement les plus grands cairns du monde !




Nous sommes contents d'arriver dans le petit village d'Antofalla, notre point de chute pour ce soir. Nous faisons plusieurs fois le tour sans croiser personne. Comme nous le craignons, aucun hébergement en vue, donc ce sera le camping ou la voiture.

Nous avons le temps d'aller voir les Ojos d'El Campos proches du village. Ces jolies piscines, entourées d’herbes, reçoivent des eaux souterraines.  Certaines ont un écosystème microbien qui fait partie des plus anciens de la planète.








A côté, il y a une zone marécageuse très photogénique.



Notre fatigante, mais merveilleuse journée se termine en beauté avec un joli coucher de soleil.






Encore un vent de folie, impossible de monter la tente, nous coucherons donc dans la voiture.