Chili - Dimanche 29 octobre 2023
Ce matin il ne fait que 3 degrés lorsque nous partons faire une balade dans la laguna de Cotacotani à 4 550 mètres.
Cette laguna est séparée du lac Chungara par des roches volcaniques, mais elle reçoit les eaux du lac de manière souterraine, en plus des eaux de la rivière Desaguadero. Un grand nombre d'iles et d'îlots de lave en font son charme.
Les volcans Parinacota et Pomerape se reflètent dans la laguna. Effet garanti, les paysages sont somptueux . Avec le vent et l’altitude nous sommes ralentis dans notre balade. J’arrête à 6 km, Jean-Mi plus courageux fait 8 km.
Quelques jolis Azorella compacta (Yareta) et des petites plantes fleuries (Werneria Humilis Kunth).
Ensuite nous allons voir l'église de Parinacota (1789) très connue pour ses fresques de l'Ecole de Cuzco. Elle est fermée et certains toits extérieurs sont en rénovation. Pas de chance avec les églises.
Nous faisons un arrêt qui va se prolonger pour voir nos "copains" les lamas et alpagas qui broutent dans les bodefales (zones humides d’altitude) de Parinacota.
Les lamas sont des animaux paisibles, sociaux, curieux et ont belle allure. Ils seraient apparus il y a plus de 5 000 ans dans les Andes d'Amérique du Sud, à 4 500 m d'altitude. Aujourd'hui ils sont domestiqués par la population autochtone pour leur laine et leur viande.
Nous les adorons. Pas une seule fois ils ne nous ont craché dessus. Nous les avons approchés doucement et ne les avons jamais touchés. Ils ne crachent que s'ils se sentent menacés.
Les alpagas sont plus petits et moins lourds que les lamas. Ils ont une petite tête et de petites oreilles. Ils sont doux, plus gracieux et crachent rarement sur l'humain..
Ils sont domestiqués pour leur viande et surtout pour leur laine haut de gamme, la plus fine et la plus douce au monde. Ils sont trop mignons.
En tout cas ils ont "adopté" Jean-Mi 😆
Maintenant nous devons rentrer à Putre car nous avons un problème à résoudre. Nous avons absolument besoin de diesel car nous avons déjà utilisé notre jerricane de secours. Jean-Mi s'était renseigné à l'hôtel lors de notre réservation et la propriétaire lui avait dit qu'il y avait des revendeurs. Nous avons commencé à chercher ce matin avec les vagues explications de la réceptionniste : rien trouvé.
Cet après-midi, je suis motivée, je dois en dénicher même sans parler un mot d'espagnol. Je rentre dans toutes les boutiques ouvertes, une vendeuse m'indique vaguement un endroit. Je ne vois rien qu'une minuscule boutique de souvenirs, je rentre et bingo, ce monsieur vend bien du diesel et accepte de nous en vendre 20 litres. Nous ne savons pas ce qu’il nous met dans le 4x4 mais là, pas le choix, il faut faire confiance. C’est bien du diesel, ouf. Cela va nous suffire pour notre journée de demain et notre prochaine destination où il nous devrions pouvoir faire le plein ?
Nous décidons de revenir à notre bon restaurant d’hier soir mais pas de chance ils sont complets avec un groupe de motards. Nous nous rabattons sur ce que nous trouvons, un boui-boui pas top.
