Versant Nord-Est de l'Etna
Après nous être baladés hier sur le versant Sud de l’Etna, aujourd’hui nous partons découvrir le versant Nord-Est. C’est la pleine saison des champignons et il y a beaucoup de voitures garées en bord de route de la forêt.
Hier le temps était plutôt couvert, aujourd’hui le grand soleil est revenu. Nous pouvons donc profiter parfaitement des différents points de vue sur l’Etna qui projette son panache de fumée.
Nous allons jusqu’à la station de ski de Piano Provenzana dont les infrastructures, détruites lors de l’éruption du 27 octobre 2002, sont aujourd’hui reconstruites.
La flore de l’Etna
Dans le paysage végétal de l’Etna, on peut distinguer plusieurs zones étagées caractérisées par une végétation différente selon le climat déterminé par l’altitude.
- zone la plus basse : la culture, principalement d’agrumes
- zone intermédiaire : la culture de vignes, oliviers, amandiers, pistachiers, noisetiers et quelques forêts de chênes verts
- ensuite vient une zone où la végétation est caractérisée principalement par la présence de forêts de chênes, de châtaigniers, de bois de bouleaux…
- dans la haute plaine jusqu’à 2 400 mètres d’altitude environ, le paysage est le plus intéressant et expressif de la partie haute montagne de l’Etna. On y trouve l’astragale, le laiteron, le genièvre, la violette de l’Etna… Entre les sables et les lapilli vivent les coussinets typiques de la saponaire et le rumex (peu de fleurs à la période où nous y sommes)
Nous allons ensuite visiter la ville de Taormine. Nous pourrons apercevoir en cours de route l’Italie qui est tout près de cette partie de l’Ile.
TAORMINE
À quelques pas du détroit qui sépare la Sicile du reste de la péninsule italienne nous découvrons, perchée sur son promontoire rocheux, la ville de Taormine qui domine la mer ionienne à 200 mètres d’altitude. Très beau panorama.
L’histoire de Taormine est l’histoire de la Sicile dans un microcosme : les Grecs, les Romains, les Byzantins, les Arabes, les Normands, les Souabes, les Français et les Espagnols sont tous venus, ont vu, ont conquis et sont partis.
La ville fut la capitale de la Sicile à l’époque Byzantine, après la chute de Rome, les arabes la détruisent pour en reconstruire une plus belle, avant de la perdre en 1079 au profit du normand Roger de Hauteville. Sa vitalité et sa prospérité datent de cette époque.
Promenade dans la ville médiévale
Le Théâtre Grec de Taormine date du 3ème siècle avant J.C. et fut ensuite transformé en arène par les Romains au 2ème siècle après J.C. Si l’on fait abstraction de la vue magnifique sur l’Etna d’un côté, la mer de l’autre, c’est loin d’être le plus beau de l’Ile.
La spécialité de Taormine est la pâte d’amandes, généralement présentée sous la forme de fruits de toutes les couleurs.
Nous terminons notre visite par les jardins publics à la végétation luxuriante (climat doux toute l’année) mais très mal entretenus.
Bien que Taormine soit réputée pour être un des lieux incontournables de la Sicile, nous n’avons guère apprécié cette ville défigurée par un nombre impressionnant de magasins et son charme n’a pas agi sur nous.
Nous y avons quand même bien déjeuné dans un cadre splendide et mangé une excellente glace.
Il fait toujours très chaud, nous rentrons donc à notre résidence où nous allons profiter de la superbe piscine.
Quelques informations pratiques :
Taormine :
Centre-ville interdit à la circulation – parking payant Porta Catania (presque à l’entrée de la vieille ville)
Restaurant La Cisterna del Moro, terrasse avec vue magnifique, cuisine correcte
Théâtre : 10 euros/personne (prix non justifié)