Samedi
4 Mai 2019 (partie 1)
Nous
décollons encore tôt ce matin pour quelques dizaines de kilomètres de route et
de piste vers une ruine inconnue.
Cela
fait très longtemps que Jean-Michel la cherche. Il y a des années qu’il a vu
les photos de cette ruine qui l’attire mais aucune indication n’est disponible
sur internet. Jusqu’au jour où un petit coup de main providentiel (pour cette
raison nous garderons la confidentialité sur cette ruine) le met sur une piste.
Et de fil en aiguille, toujours grâce à GoogleEarth, il s’est fait une idée
assez précise d’où elle se trouve. Reste à vérifier que c’est bien le cas et à
arriver à accéder au canyon où elle se trouve.
Direction
Bighorn ruins (vous comprendrez vite d’où vient ce nom) avec pour seuls
éléments les coordonnées GPS supposées et une photographie aérienne. Après une
marche d’approche sur un plateau quasi désertique, notre première tentative
pour descendre dans le canyon est la bonne, un vrai coup de chance. Rapidement
et sans difficultés nous sommes aux ruines. Le site est magnifique comme
souvent dans les endroits où nous dénichons les ruines.
Nous
arrivons trop tôt. Les ruines sont moitié à l’ombre, moitié au soleil.
Impossible de faire des photos correctes.
Nous
en profitons pour explorer les environs et pour faire un "moulage à la
Etienne et Stéphane" à l’ombre et au frais dans une alcôve située juste à
côté des ruines.
Leur particularité la plus intéressante est le mélange ruines/pictographes.
Fioritures
dans la maçonnerie (voir photo du dessus).
Quelques
empreintes de pied et des empreintes d’épis de maïs (corn), les premières que nous voyons.
The Lobser ou La Langouste est un très joli personnage stylisé.
Nous
sommes un peu déçus de cette ruine qui est loin d’être la plus belle que nous
ayons vue même si le site où elle se situe est jolie.
A suivre...