Voyage au Kirghizistan du 17 au 31 Juillet 2021
Aujourd’hui nous avons à peine une centaine de kilomètres à parcourir principalement sur piste. Nous partons à 8 heures de la guesthouse après un petit-déjeuner très copieux. Ce soir nous devons dormir à côté du lac Song Kul, en yourte si nous trouvons, sinon nous camperons.
Nous traversons des paysages de moyennes montagnes avec des pentes douces recouvertes de fleurs. La nature encore intacte de ce pays héberge une flore exceptionnelle. J’adore.
Puis nous prenons une petite piste qui longe la crête, c’est magnifique.
Retour sur la piste dans la vallée qui suit une large rivière.
Puis nous attaquons la montée au col Terkey-Torpok à 3 132 m, appelé communément col des "33 perroquets" en référence aux 33 virages. La piste (550 m de dénivelé positif sur 5 km) est très caillouteuse, raide avec des virages très serrés. Nous faisons quelques rapides arrêts photos pour immortaliser ce paysage à couper le souffle. Nous nous payons même une petite frayeur pour mieux nous en souvenir !
Juste avant d’atteindre le lac, nous rencontrons nos amis belges. Ils ont encore la malchance d’avoir crevé et il rentre à Kochkor car ils n’ont plus de pneu en réserve. Heureusement la réparation du premier pneu avec la mèche que leur a donnée Jean-Mi a tenu.
Nous pique-niquons le long de la rivière dans un joli endroit.
Le lac Song Kul
Niché à 3 100 m, le lac Song Kul est le second plus grand lac du pays : 29 km de long sur 18 km de large. Les nomades kirghizes viennent ici faire paître leurs troupeaux de chevaux, moutons, vaches… dans les pâturages d’été qui bordent le lac.
L’arrivée sur le lac est de toute beauté avec son environnement grandiose : montagnes en arrière-plan et paysages de steppes recouvertes d’edelweiss. De nombreuses zones marécageuses entourent les eaux du lac et font le bonheur de nombreuses espèces d'oiseaux qui s'arrêtent là durant leur long voyage migratoire.
Le soleil commence à baisser. Bien difficile de rendre en photo la magnificence de ces paysages immenses avec si peu de relief.
Il est temps maintenant de nous mettre à la recherche d’une yourte pour la nuit. Il faut d’abord trouver un gué pour traverser la rivière et là problème. Tous les accès que nous trouvons sont trop profonds. Nous passons plusieurs fois devant des nomades qui sont en pleine traite de leurs juments. Un des leurs comprend ce que nous cherchons et vient nous indiquer un endroit (encore bien profond) mais nous n’avons pas le choix. Ce sera l’occasion de tester notre nouveau 4x4. Il passe nickel.
Nous passons devant plusieurs camps de yourtes. Hors de question de dormir dans un de ces campements avec un grand nombre de yourtes , de plus, qui appartiennent à des agences.
Nous voulons dormir dans un vrai campement familial. Nous arrivons sur un campement de 4 yourtes. Nous nous arrêtons, c’est le fils aîné de la famille qui nous accueille (10 ans et quelques mots d’anglais). C’est ok nous avons une yourte pour nous 4. Nous sommes accueillis chaleureusement avec le thé. Pendant ce temps-là la maman débarrasse la yourte car elle sert de garde-manger pour la famille.
Nous allons faire un petit tour au bord du lac qui est tout près.
