Voyage au Kirghizistan du 17 au 31 Juillet 2021
Jeudi 29 Juillet 2021
Ce matin, après un copieux petit-déjeuner préparé par la mamie, nous partons de bonne heure car nous allons à Bishkek. Même tous vaccinés, nous faisons faire un test PCR pour notre retour samedi au cas où !
Lorsque nous partons il fait frais mais cela ne va durer. Nous continuons dans la vallée de Suusamyr. Nous traversons des pâturages d’été alpins avec beaucoup de fleurs notamment des champs de lupins. C’est beau.
Puis nous commençons à gravir la route qui mène « au col des chameaux » sur 1 300 mètres. Cette route est aussi remarquable que dangereuse : remarquable pour ses vues splendides et dangereuse pour ses virages en épingles avec des automobilistes (voitures et camions) qui doublent en plein virage.
Nous arrivons au col à 3 180 m et là nous devons prendre l’effrayant tunnel Töö Ashuu de 2,7 km de long. Il est étroit, à peine assez large pour 2 voies de circulation. Il est tellement mal ventilé que nous sommes dans le brouillard dû aux gaz d’échappement nocifs et à la poussière. Pour remédier en partie à cela la "DDE Kirghize" projette de l’eau sur les parois et met encore plus en danger les automobilistes (un truc de dingue !). Heureusement la circulation des poids lourds est alternée. Nous avons tous eu peur et nous sommes contents de sortir de là.
Puis nous rentrons dans la vallée de Chui. A quelques kilomètres de la capitale, nous tombons dans les embouteillages car la route est en cours de réfection. Brusque retour à la réalité que nous avions complétement occultée.
Jean-Mi a prévu de visiter le grand bazar : Osh Bazaar. Finalement la chaleur étouffante est telle que nous ne faisons qu’un rapide tour dans le secteur alimentation, fruits et légumes.
Puis nous faisons notre test PCR et nous quittons Bishkek pour nous rendre à notre prochaine destination où nous devons camper.
Après une centaine de kilomètres sur une route goudronnée, nous prenons une petite piste étroite et caillouteuse. Comme nous avons de l’avance du hors-piste sur les collines nous amène vers des points de vue sublimes. Nous sommes seuls au monde. Le ciel se couvre et il fait orage au loin.
Nous attaquons la partie de piste la plus difficile pas du tout entretenue qui nous amène au canyon de Konorchek. Une reconnaissance à pied est même nécessaire dans une partie très étroite avec de grosses pierres et de l’herbe très haute. Ça passe !
Nous arrivons à l'endroit prévu par Jean-Michel pour camper. Entourés de roches rouges, nous pourrions nous croire dans notre cher Ouest américain (bon c’est la dernière fois !). Le ciel bleu revient et il fait chaud. Une journée fatigante mais nous sommes récompensés par la beauté du canyon. Nous montons les tentes et c’est l'heure de l'apéro dans un magnifique décor. La vie est belle !
