Jeudi 9 novembre 2017 :
Notre arrivée à Kalaw :
….Le chauffeur roule comme un fou furieux, pas question de demander une pause. Nous arrivons à Kalaw à 1h45, indemnes ! mais très fatigués car nous n'avons peu voire pas dormi. Dans notre timing initial, nous avions prévu d’arriver à 6 h avec le gros bus express mais n’ayant pas pu avoir de réservation, nous nous sommes rabattus sur le mini bus dont nous n’avions pas l’horaire précis. Je pense qu’il est très en avance !
Le chauffeur s’arrête le long d’un trottoir en entrant dans la ville, jette nos valises et repart. Nous ne savons pas vraiment où nous sommes, que faire ici ? Tout est fermé et nous ne voyons pas âme qui vive.
Laurent nous dit qu’il faut que nous dormions; mais où Laurent ? Réponse : n’importe où, il faut que nous nous reposions !
Donc nous voici dans les rues avec nos valises à chercher un endroit où dormir. Laurent et Jean-Michel partent un peu plus loin en repérage, rien d’ouvert. Nous ne trouvons pas mieux que des paillasses en bois sous un auvent devant un temple, comme lits de fortune. (Nous y repasserons en journée et nous verrons que ce sont les étals de vente de riz d’un commerçant).
Certains se couchent, d’autres pas. Vers 4 heures, je me lève pour aller me promener car j’ai froid (10°, pas de couverture). J’aperçois un birman qui se chauffe dans la rue devant un feu de bois. Je reste avec lui un moment puis je vais chercher Jean-Michel qui ne dort pas. Nous repartons nous chauffer et nous repérons un taxi tous feux éteints avec le chauffeur dans la voiture. Nous lui demandons s’il peut nous amener à notre hôtel, il est d’accord. Il doit faire deux tours car sa voiture est une berline. Nous repartons au « dortoir », réveillons ceux qui dorment et le premier groupe part en taxi.
Le taxi arrive devant le portail fermé du parc dans lequel se situe la guesthouse. Il se met à klaxonner sans arrêt jusqu’à ce qu’on lui ouvre (réveil très matinal pour ceux qui dorment). Puis il nous dépose devant l’entrée et repart chercher le deuxième groupe. Une employée "ensuquée" nous ouvre la réception, nous dit que nous pouvons nous reposer sur les fauteuils et canapé et nous apporte du thé chaud. Ouf, il fait bon ici, nous allons enfin pouvoir dormir un peu.
Tout le monde s’endort et vers 6 h 30 lorsque nous nous réveillons; nous nous apercevons que nous ne sommes pas seuls, d’autres touristes sont assis ou allongés par terre.
Nous quittons la guesthouse qui se situe dans un très beau parc fleuri, pour nous rendre au marché à un kilomètre, à pied. Les poinsettias (ou étoiles de noël) qui, dans ce pays sont des arbustes et non des plantes d'intérieur, sont parés de leurs belles feuilles rouges.
Les marchés ont lieu en alternance dans cette région tous les cinq jours, ce n’est donc pas un hasard si nous sommes là ce matin. Il est 7 heures et le marché est déjà bien animé.
La ville de Kalaw :
Cette petite bourgade tranquille située à 1 300 mètres d’altitude est une des plus fraîches de la région. Elle est située dans une cuvette entourée de collines verdoyantes.
A l’époque coloniale, les Britanniques venaient à Kalaw prendre leurs quartiers d’été afin de fuir la chaleur des plaines.
Kalaw est le point de départ de nombreux treks vers Inlé et de belles randonnées dans la petite montagne environnante. On peut encore partir y marcher durant une journée complète sans autorisation préalable. Malgré les ravages de la culture sur brûlis, il reste encore quelques zones de jungle protégées par le gouvernement.
En arrivant en ville, juste à côté de l’école, un grand panneau rappelle aux enfants les règles de sécurité routière.
Le marché central de Kalaw :
Beaucoup de fruits et légumes, fleurs, viandes, poissons, bétel, vêtements, épices, etc… et de belles présentations.
C’est un marché comme nous les aimons, coloré, authentique, avec des vendeurs très souriants.
Nous pouvons remarquer différentes minorités ethniques reconnaissables à leurs turbans et longyi. Dans cette région vit aussi une importante communauté indienne et népalaise, arrivée du temps des Britanniques pour construire routes et chemin de fer, puis pour combattre les Japonais aux côtés de l’armée britannique lors de la seconde guerre mondiale.
Fruits, légumes, fleurs, épices...
Nous rencontrons beaucoup de birmanes et des enfants qui portent des sortes de pyjamas, bonnets et gilets de laine.
Nous allons prendre un petit-déjeuner très local, bien mérité. Aujourd’hui nous goûtons aux gâteaux et à des sortes de crêpes. Il est 9 heures.
Visite de la pagode AUNG CHAN THAR.
Dans le centre-ville se dresse le zedi Aung Chan Thar, un étincelant stupa couvert de mosaïques dorées et argentées. Bon point de repère, cette pagode récente a été construite sur les ruines d’un édifice du 12ème siècle. Intérieur modeste.
En sortant nous repassons par le marché couvert occupé par les commerçants, dont une partie ouverte donne sur la rue. Divers stands se côtoient : riz, récipients en plastique de toutes sortes, bâches, tabourets, bonbons, gâteaux, balais, souvenirs, bétel, etc…
En sortant nous repassons par le marché couvert occupé par les commerçants, dont une partie ouverte donne sur la rue. Divers stands se côtoient : riz, récipients en plastique de toutes sortes, bâches, tabourets, bonbons, gâteaux, balais, souvenirs, bétel, etc…
Visite de la pagode DE HSU TAUNG PYE.
Les nombreux stupas en ruine de cette pagode ont été restaurés grâce aux dons des pèlerins. Sous le ciel bleu nuageux et le soleil, ces stupas dans cet espace boisé sont d’un très bel effet.
Nous y croisons de nombreux moines, souriants, qui vivent ici. Ils font leur potager dans l'enceinte de la pagode et habitent de belles maisons.
Nous allons acheter quelques fruits (oranges, fruits du dragon) et gâteaux pour nos encas.
En passant, nous nous arrêtons devant la mosquée, l'imam sort et propose à Jean-Michel, Laurent et Nicolas de la visiter s’ils le souhaitent. Il est sympathique et reste à discuter avec nous trois (il parle un peu anglais).
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Le loueur de E-bike avec lequel Jean-Michel a fait ses réservations pour la balade de cet après-midi se trouve juste à côté, il va donc voir si tout est ok.
Nous rentrons à la guesthouse où nous pouvons récupérer nos chambres, puis nous allons déjeuner dans un petit restaurant agréable et bon. Pendant que nous mangeons, un déluge s’abat sur la région. Nous sommes contents d’être à l’abri.
Quelques informations :
Hotel : Hillock Villa en haut de la ville (1km)
Calme, propre, ils nous ont accueillis et offert le thé à 5 heures du matin !
Petit-déjeuner très bien, nouilles Shan délicieuses (à réserver la veille - sans supplément)
La patronne est très sympa et très réactive pour réservations et renseignements divers.
Restaurant : Orange Restaurant, en sortant de l’hôtel continuer la route qui monte sur 400 mètres. Correct.
A suivre…