Campagne autour de Kalaw en e-bike - Récolte du riz - Jour 5 (partie 2)

Jeudi 9 novembre 2017 :

…..Notre surprise du jour est un tour en e-bike dans la campagne, au sud de Kalaw. Jean-Michel a préparé l’itinéraire au feeling sur GoogleEarth. 
Nous ne partirons qu’à cinq. Avec la fatigue accumulée, Aurélie préfère rester se reposer à la guesthouse. 
Nous allons récupérer les e-bikes chez le loueur en tout début d’après-midi et ici le casque est fourni.

Avec toute la pluie qui est tombée tout à l’heure, les chemins sont pierreux, boueux et glissants. Nous entamons une longue côte avec un fort dénivelé. Les e-bikes n’ont pas assez de puissance et il faut les aider avec les pieds pour qu'ils avancent, conduite que je ne maitrise pas vraiment ! Nicolas vient  récupérer ma " machine" au milieu de la côte que je termine à pied. Je me dis que si tout le long du chemin, le terrain est ainsi, et bien, ça promet ! Heureusement ce n’est qu’une petite erreur de trajet de Jean-Michel. Ouf, nous voici repartis tous à la même allure.


Nous arrivons dans un joli endroit où des paysans sont dans leurs cultures de coriandre. Nous posons les e-bikes pour aller les voir. Là, chute de Jean-Michel qui glisse dans la boue en descendant dans le champ. Rien de cassé, juste beaucoup de boue sur ses vêtements, et une bonne rigolade.


Nous passons devant quelques habitations dispersées, quelques villages paumés.



Les paysages vallonnés sont de toute beauté.


Les rizières et le riz

Premier exportateur mondial  de riz il y a 60 ans, la Birmanie a vu sa production s'effondrer au cours de la dictature. Depuis l'ouverture politique, la riziculture repart.



Irrigué ou non… le mode de  culture est adapté à la pluviométrie de l’endroit. Les pluies de la mousson suffiront à faire pousser ce riz pluvial, récolté à la fin de la saison des pluies. Il n y a donc qu’une récolte par an. Ici, les esprits jouent un rôle important; les villageois leur dressent des autels, font des offrandes et le chaman veille à ce que chacun respecte les rites pour que la récolte soit abondante.

Voici nos premières rizières, certaines encore vertes, d’autres toutes dorées. Le spectacle est sublime.








La récolte du riz a commencé. De loin, en contrebas, nous apercevons des paysans qui ramassent les tiges qu'ils ont coupées à la faucille. 



Les femmes transportent les gerbes sur leur dos dans un panier plus que rempli, jusqu’à l'endroit où hommes et femmes battent ces gerbes sur de grosses pierres.  Les grains de riz tombent sur la bâche posée au sol.

Le battage est situé en bord de route, près de leur maison; nous nous arrêtons voir leur dur labeur. Leur accueil est toujours aussi agréable et ils continuent de travailler avec rires et sourires. 
C’est un travail éreintant, tout est fait à la main, comme nous faisions les moissons en France il y a plus d'un demi-siècle.







La petite fille de la famille est ravie; elle joue avec la corde à sauter que nous lui avons offerte.


Nous continuons notre route dans un décor splendide très fleuri. Soleil et nuages jouent à cache à cache et le ciel commence à s’assombrir. Nous décidons alors de faire demi-tour.










Au retour, nous rencontrons deux jeunes moines timides. Ils sont contents de faire un selfie avec Laurent et fiers de nous dire les quelques mots d'anglais qu’ils ont appris.



…une famille qui vient de faire des emplettes au village,



…un beau buffle.


Fini les arrêts, il commence à pleuvoir.
Nous enclenchons la vitesse supérieure, c’est le cas de le dire. Nous repartons au maximum de la vitesse de nos e-bikes, plusieurs fois nous glissons et rattrapons de justesse notre engin, nous slalomons entre les trous, les bosses. Plus on avance, plus il pleut. Nous faisons les derniers kilomètres sous une pluie battante. Nous sommes contents d’arriver, sans chute. Nous avons piloté comme des chefs (une mention spéciale pour Claire) et bien rigolé. Nous allons rendre les e-bikes au loueur, qui au vu de notre état !! regarde bien ses scooters sous "toutes les coutures".

Quelques moments de relaxation à la guesthouse, puis nous partons dîner en ville. 
Ce soir, nous essayons un restaurant népalais, c’est bon.


Quelques informations :

Le seul loueur de E-bike à Kalaw est Naing Naing Bicycle Rental (Min Street), sérieux.
Conseil : réserver à l’avance par mail (Naing.cc@gmail.com) car ils n'ont pas beaucoup de e-bikes.
Casques fournis.

Restaurant : Everest Nepali Food Center, en ville – Correct – 
Adresse : Kuaung Tau Anau Street | Nampan Quarter, Nyaungshwe.